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La passionnante vie de Naëlle
12 décembre 2011

Les films Ghibli

Je suis un peu folle, j’ai décidé de me faire tous les films d’animation du studio Ghibli mais aussi ceux datant d’avant (que je pourrai trouver, parce que c’est pas simple), quand Miyazaki et Takahata travaillaient au studio Toei (surtout connu pour avoir adapté des séries cultes comme Ken le survivant, Capitaine Flam, Saint Seiya, Sailor Moon, Dragon Ball, Digimon et tant d’autres), puis TMS. J’ai viré toutes les séries sur lesquelles nos deux messieurs ont travaillé, parce que bon, hein… J’ai aussi abandonné l’idée de voir les courts-métrages diffusés au Japon avant chaque film, parce que… parce que… je suis une feignasse. Peut-être plus tard.


Horus, prince du soleil (1968, Toei)
Takahata : réalisateur / Miyazaki : animateur clé, layout

Horus, prince du soleilVu la date de sortie du film, on pouvait raisonnablement avoir peur de la qualité de l’image. Mais en fait non, c'est assez bon.
Il est plutôt chouette, ce film, parce qu’il était pas adressé uniquement aux enfants (ce qui est le cas du Chat Botté, je vais y venir). Hilda, la fille que le héros trouve en train de chanter, est un personnage assez complexe, je m’attendais pas à trouver un personnage comme ça. En fait, elle est tiraillée entre Horus – un mec bien, comme on peut s’en douter, qui aide les gens et qui est aimé en retour – et Grunwald, le grand méchant, son frère. D’un côté, elle peut être humaine et donc avoir tous les défauts propres à l’homme (l’orgueil, l’égoïsme, tout ça tout ça) et, de l’autre, elle peut être immortelle (grâce à un collier) mais elle vivra seule. Pour une fois le héros est pas trop con, ça fait plaisir. Mais au bout d’un moment Hilda prend plus d’importance que lui, c’est dommage : lui passe son temps à courir après les loups gris (envoyés par Grunwald), tandis qu’elle oscille entre la gentillesse et la méchanceté. J’aurais aimé que ce soit un peu plus équilibré.
J’aime beaucoup la doublure française d’Hilda, parce qu’elle chante très bien. Les grandes batailles contre les loups ou les rats sont bizarres, en fait c’est une grande fresque et la caméra se déplace, mais les personnages ne bougent pas. Et on entend les voix et le bruit des combats pour donner l’illusion que ça bouge. C’est un effet très étrange.
Bref, en gros c’est un bon film, avec une jolie morale.

Le Chat botté (1969, Toei)
Takahata : Ø / Miyazaki : storyboard, animateur clé

Clairement un film pour les enfants. Déjà, c’est long. Le combat final contre Lucifer dure tellement longtemps qu’on s’ennuie. En plus, j’ai eu l’impression que ce film faisait de gros clins d’œil à plusieurs autres contes ou histoires célèbres. Par exemple, Pierre, l’humain auquel se lie le chat botté (Pero), se fait souffler les répliques par Pero de la même manière que Christian se fait souffler sa déclaration d’amour par Cyrano. Bon, je l’ai vu y a un moment donc je peux pas donner beaucoup plus de détails. Sinon, l’image était pas terrible et les voix… pas top. Certaines répliques de Pierre sont vraiment mal doublées.
En conclusion, passez votre chemin.

Le Chat botté

Panda, petit Panda (1972, TMS)
Takahata : réalisateur / Miyazaki : idée, graphismes originaux, scénario, layout, animateur clé

Je sais pas trop comment qualifier Panda Ko Panda 1ce dessin animé… En fait, c’est deux épisodes d’une trentaine de minutes destinés aux enfants en bas âge. Dans celui-là, l’héroïne rencontre un bébé panda et son père. Elle décide d’être la maman de Pan-chan (le bébé panda) et la fille du papa panda. C’est rempli de bonne humeur, d’acrobaties, bref c’est léger, et pourvu qu’on ait gardé son âme d’enfant, on accroche assez bien. Papa panda, il vous fait pas penser à un autre personnage ghibli ? Huhu.

Panda et Petit Panda, le cirque sous la pluie (1973, TMS)

Le deuxième épisode de Panda, petit Panda. Je vous préviens, à la fin vous êtes vaguement obsédé par cette phrase refrain : « Panda Papanda Ko Panda ! Panda Papanda Ko Panda ! » Votre sommeil en sera gravement atteint.
Cet épisode est un poil moins bien que l’autre, parce qu’il y a des incohérences/invraisemblances. Après un gros orage qui a provoqué une inondation (une grosse inondation), Mimi-chan va sauver les animaux du cirque qu’elle avait rencontrés la veille. Elle retrouve le train dans lequel ils sont enfermés, les libère, tout ça tout ça, et ensuite y a un gros délire : le train redémarre et avance même en étant complètement immergé. Bon, déjà ça c’est louche. Mais ensuite, non seulement on se rend compte qu’il y a moins de wagons qu’au départ, mais en plus le train, une fois sorti de l’eau, se balade dans la ville sans rails et il prend des virages sans trop qu’on sache comment. C’est pour les gosses mais quand même, faut pas déconner.
À part ça, j’ai été éblouie par la réaction des personnages en voyant que tout est inondé. On est d’accord qu’à chaque inondation, les gens pleurent les personnes disparues et leur maison foutue : c’est normal. Là, le niveau de l’eau est très haut (tout le rez-de-chaussée de la maison est inondé) et ça n’inquiète personne. Mais vraiment personne. On pêche, on pique-nique sur le toit dans la joie et la bonne humeur. Avec ça, l’eau n’est pas boueuse, on croirait de l’eau douce, comme si l’inondation était une bénédiction. Ҫa me laisse pantoise. Mais bon, du coup tout le drame que ça pourrait être est complètement dédramatisé (j’adore ma phrase) et ça fait un épisode tout mignon.

Panda Ko Panda 3

C'est tout pour aujourd'hui! Je sais que les critiques sont un peu bancales, mais c'était l'échauffement. Les prochaines seront mieux fichues. Et comptez plusieurs semaines avant la suite (vous voilà prévenus).

Sources : Wikipédia, Buta-Connection.

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Commentaires
N
T'as pas honte de faire une comparaison pareille! Il a l'air vicelard, le père de Ranma! Papa panda a l'air d'un psychopathe, par contre.
G
Le père de panda petit panda ressemble au père de Ranma.
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