Quand tout est contre soi
Cette semaine a été une semaine de merde (SDM). Et celle qui s’annonce risque de l’être tout autant, avec les grèves reconductibles qui arrivent.
Déjà, le RER E faisant des travaux toute la semaine, tous les trains de 23 (8h23, 9h23, 10h23, etc.) ont été supprimés. Je le savais pas. J’ai donc pris celui de 36. À 10h (l’heure à laquelle commence le cours, rappelons-le), je venais tout juste d’arriver à Haussmann – Saint-Lazare. Si c’est pas la joie. J’arrive donc avec 10 minutes de retard au premier cours de la rentrée. Dix minutes, ça va, c’est pas grand-chose.
Le lendemain, je prends donc le RER A avec des coupines. Problème à Auber, on s’arrête jusqu’à 35 (on avait pris le train de 10, on avait fait en tout et pour tout une station ou deux). Puis jusqu’à 45. Ok, c’est foutu, on sera en retard. À 9h10, on arrive à Auber, et que voit-on ? Que l’escalator pour accéder au quai de la ligne 3 est en panne, faut faire un détour par le quai de la ligne 9. Joie. On arrive avec une demi-heure de retard. Et comme la fac, c’est vachement bien organisé, la salle qu’ils nous ont refilée est trop petite pour accueillir tout le monde, donc on peut pas entrer.
Le lendemain, pareil, mais cette fois le problème est à Charles de Gaulle – Étoile. Pareil, c’est foutu, on sera en retard. On descend à Nation pour prendre la ligne 2, ce qui fait qu’on doit se taper les trois quarts de la ligne. Une demi-heure de retard aussi. J’ai jamais été en retard de ma vie tant de fois de suite, j’ai dépassé tous mes quotas, là.
J’avais prévu de me lever tôt, le lendemain, pour être sûre d’arriver à l’heure. J’avais mis mon réveil à sonner un quart d’heure plus tôt. Eh ben ce connard a pas sonné ! Je me réveille une demi-heure en retard, le chat fait tout pour me ralentir, j’ai pas le temps de manger un truc, je pars. Mais comme le bus a pas été gêné par tous ces connards* d’automobilistes qui font des bouchons parce qu’ils ont peur de se faire péter la gueule dans le RER/métro à cause de ces connards d’Américains qui disent que c’est dangereux d’aller en Europe à cause de nos réformes/interventions à la con, je suis arrivée avec 20 min d’avance à la gare. Cette fois, on arrive en avance à la fac. Pour finir, un de mes TD commence pas avant le 21 octobre, j’ai donc mangé un sandwich dégueulasse pour finalement rentrer chez moi. Et va falloir que je rattrape ce cours, accessoirement...
Que va-t-il donc se passer demain ? Mystère !
Vous vous en foutez probablement, de tout ce que je viens de raconter, mais j’avais juste besoin de déverser ma colère, ma hargne et mon courroux.
Bien à vous, lecteurs ! (Et ne vous fiez pas à l’article de Libé, venant de moi, ce « bien à vous » est tout gentil.)
* À ceux qui se reconnaissent: j'assume ce que je dis. C'est débile cette façon de faire (et je dis pas ça uniquement parce que j'ai pas le permis).
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