Je vais faire chier le monde en postant deux articles de jeux vidéo à la suite. Et tant que j’y suis je vais continuer dans ma lancée des jeux Mario en faisant une critique dithyrambique de New Super Mario Bros. Wii (non, ils ne pouvaient pas lui donner un titre plus court), sorti en 2009.

L’histoire
Si vous avez lu mon article de la semaine dernière, vous connaissez l’histoire classique des jeux Mario : Peach se fait enlever par l’immonde Bowser, et Mario va voler à sa rescousse. Sauf que là où Super Mario Galaxy utilisait la 3D (non, pas les images en relief. La 3D au sens de… avant les images en relief. Je suis perdue dans les méandres technologiques), New Super Mario Bros. Wii revient aux bonnes vieilles habitudes : Nintendo ressort la 2D, et c’est bien.

Le game play
Tout se fait en tenant la manette horizontalement. Le game play est le même que dans les vieux jeux il me semble (j’en mettrais pas ma main au feu) : on marche, court, saute, balance des boules de feu/glace comme on en a l’habitude. La petite nouveauté, c’est qu’on doit secouer la manette pour s’élever en l’air quand on est Mario hélice, et il y a quelques nouveaux costumes : Mario pingouin, Mario liliput, Mario hélice… Tout ce toutim est simple et pratique, mais finalement la difficulté des niveaux fait que, ben, c’est pas si simple, héhé. Si y a un truc que tu fais mal, paf ! t’es mort ou t’es réduit.

Le mode multijoueur
Difficile de passer à côté de ça. On peut jouer à quatre maximum, et c’est déjà bien. Parce que rien qu’à deux, c’est galère. Alors à quatre je préfère pas imaginer ! Certains trucs ne sont possibles qu’à plusieurs, mais il faut que les joueurs sachent se débrouiller un minimum, sinon c’est pas possible. Donc je pense que si vous laissez jouer des noobs (mais non voyons, je ne pense à personne en particulier…), vous allez vous en mordre les doigts et vous irez pas plus loin que le niveau 1-1 (enfin vous serez le seul à l’arrivée, quoi). Non parce que le truc, c’est que les quatre joueurs doivent rester dans le champ de la caméra, sinon ils crèvent parce qu’ils auront été poussés dans le vide ou sur un méchant. Voilà, c’est ça le mode multijoueur. Ҫa peut être super fun, mais ça peut aussi être super casse-bonbons (et j’ai pas mal testé le côté casse-bonbons avec ma sœur, si ça vous intéresse).

Les graphismes
Pas grand-chose à dire. C’est coloré. (Dans le monde 3 les arbres bougent en rythme avec la musique !)

La musique
Euh… Là aussi, pas grand-chose à dire. C’est des musiques Mario.

Avis général
Ce jeu m’aura fait crier de frustration plus d’une fois, mais c’était vachement bien. D’abord je dois parler de sa difficulté : à la fin du niveau 1-1 (dans lequel j’avais déjà perdu quelques vies), j’ai bugué deux secondes, me demandant comment j’allais réussir à finir le jeu vu que je galérais déjà au premier niveau du premier monde (il y a 8 mondes, plus un caché). Mais en fait, une fois qu’on s’est fait au game play – qui demande beaucoup plus de technique qu’il n’y paraît –, on gère un peu mieux le machin. Mais ça reste quand même vachement compliqué et y a pas un seul niveau où j’ai réussi du premier coup.
On doit récupérer trois pièces étoiles par niveau. Ces pièces étoiles permettent d’« acheter » dans le monde 1 des vidéos qui montrent des sorties secrètes, comment récupérer des pièces étoiles, ou encore des super parties. Si vous voulez pas être tenté de prendre une corde et de vous pendre avec dans l’instant, ne regardez pas ces super parties avant d’avoir accumulé un peu d’expérience de jeu. C’est démentiel, ces machins. Tu galères comme une tarée pour avancer normalement tandis que les concepteurs, eux, vont super vite et passent la quasi-totalité de leur temps en train de sauter. C’est déprimant. J’ai essayé d’avoir les vidéos manquantes en ramassant le plus de pièces étoiles possible, mais ça a pas l’air de changer grand-chose, alors je sais pas comment procéder.
Le niveau final (le dernier du monde 8, donc), est ultra compliqué. J’ai recommencé un bon million de fois avant de réussir et j’en croyais pas mes yeux d’être arrivée au bout. Ce qui me fait penser au guide qui apparaît quand on a perdu un paquet de vies sur le même niveau : en fait, c’est Luigi qui montre comment réussir le niveau. C’est relativement inutile vu que le seul truc qui nous empêche d’avancer, c’est pas le terrain mais la technique. Ben oui, suffit qu’on saute pas au bon moment et paf ! on se prend de la lave dans les chaussures, un monstre sur la face, on tombe, on se fait écraser. Voilà. Et quand on s’en sent l’envie, on peut prendre le contrôle de Luigi pour faire le niveau, comme ça on s’entraîne sans perdre de vie. Là je vois encore moins l’utilité, parce que imaginons qu’on réussisse le niveau avec Luigi : on aura bien les boules parce que ça aura compté pour du beurre, et faut recommencer en vrai. Accessoirement, je précise que c’est une boîte verte avec un point d’exclamation qui s’affiche pendant le niveau et que ça fait un bruit d’enfer, cette saloperie.

J’ai le chic pour finir mes critiques par un point négatif. Mais donc pour conclure, New Super Mario Bros. Wii c’est carrément bien, si on est suffisamment maso pour vouloir y jouer (je crois que de toute façon, un jeu Mario est forcément maso).

New Super Mario Bros. Wii

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